Numéro 1/2 - 2018
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  • Numéro 1/2 - 2018

Numéro 1/2 - 2018

29,00 €
TTC

N° ISSN : 0752-5656

Revue Archéologique de Picardie - Numéro 1/2 - 2018

disponible !

Quantité

Brochure 21 x 29,7, couvertures couché satin 350 g, quadri recto, pelliculée

(194 pages sur couché 135 g)

Dos carré collé

Sommaire :

  • François Vasselle (1924-2015) par Didier Bayard & Noël Mahéo
  • Un nouveau jalon pour le Gravettien du Nord de la France à Catigny (Oise) par Clément Paris, Sylvie Coutard & Jean-Luc Locht.
  • L’étude des terres cuites architecturales antiques à Château-Thierry (Aine). Méthodologie et perspectives par Guillaume Lebrun avec la collaboration de Sébastien Ziegler.
  • Les oies du site castral de Boves au Xe siècle. Tentative d’identification des individus domestiques par Colin Duval, & Benoît Clavel.
  • Un établissement du XIIe siècle à Braine (Aisne) par Laurent Duvette en collaboration avec Marie-Christine Lacroix.
  • Bruyères-et-Montbérault "Les Raidons" (Aine). Le cimetière de l’Hôtel-Dieu ? (XIIIe-XVIIe siècles) par Thierry Galmiche & Nadège Robin avec la collaboration de Gilles Desplanque, Gaëtan Jouanin & Vincent Le Quellec.
  • Les fouilles de la Porte de la rue de Meaux à Senlis (Oise) par Christophe Hosdez, Marion Sevastides & Benoît Clavel.
  • L’épave du milieu du XVIIIe siècle d’Epagnette dans le fleuve Somme (Picardie, France). Un bilan provisoire de la fouille subaquatique (2011-2016) par Eric Rieth.

Résumés :

Un nouveau jalon pour le Gravettien du Nord de la France à Catigny (Oise) Le Paléolithique supérieur ancien a longtemps été une période peu représentée dans le nord de la France. Depuis quelques années néanmoins, les découvertes se multiplient grâce à des opérations d’archéologie préventive de grande ampleur, dont la principale est liée au projet du Canal Seine-Nord Europe. Dans ce cadre, une petite série lithique de 59 pièces attribuable au Gravettien a été découverte dans le sondage profond n° 31 à Catigny (Oise). Les vestiges sont en position secondaire, piégés dans une ravine peu profonde comblée par des sédiments sableux. Un gley de toundra, postérieur au colmatage de cette ravine, est daté de 26 ka BP. L’industrie lithique est caractérisée par une dizaine de grandes lames et deux outils. Celles-ci sont débitées à l’aide d’un percuteur tendre organique selon un schéma opératoire unipolaire. Aucun élément diagnostique (outils ou armatures) n’a été récolté, mais les caractéristiques technologiques se rapprochent de celles de l’industrie lithique d’Amiens-Renancourt 1, située à cinquante kilomètres au nord-ouest. L’industrie de Catigny se placerait donc dans un faciès de la fin du Gravettien. Bien que le contexte ne soit pas optimal, la découverte de ce nouveau site du Paléolithique supérieur ancien s’inscrit dans les nouvelles réflexions sur les modalités de peuplement et la représentativité de cette période dans une région soumise aux conditions périglaciaires à la fin du weichselien.

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L’étude des terres cuites architecturales antiques à Château-Thierry (Aine). Méthodologie et perspectives L’étude du corpus des terres cuites architecturales romaines de Château-Thierry a permis la mise en place d’une méthodologie d’analyse de ce mobilier pour les différents contextes rencontrés. Les mêmes critères d’observation sont systématiquement examinés afin d’étudier l’évolution de ce mobilier sur le vicus même et dans sa proche périphérie. Le modèle utilisé est présenté ainsi que les premières perspectives obtenues pour les tuiles mises au jour dans les contextes de la fin du IIe s. et du IIIe siècle. Le but de cette présentation est de mettre en avant un éclairage nouveau sur ce matériel, souvent peu étudié, et de montrer le potentiel qu’il offre dans la compréhension des sites antiques pour la région de Château-Thierry.

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Les oies du site castral de Boves au Xe siècle. Tentative d’identification des individus domestiques En archéozoologie, la distinction osseuse des oies domestiques et sauvages pose bien souvent problème, contraignant ainsi la juste perception des choix d’approvisionnement sur les sites étudiés. Cet article, qui s’appuie sur les données ostéométriques du site castral médiéval de Boves et d’un lot d’occupations voisines de la même période, propose une méthode d’estimation de la part du gibier et des oiseaux d’élevage. À l’aide de la technique du Log Size Index et des diagrammes de Simpson le mobilier archéologique est comparé à un référentiel d’oies et de bernaches actuelles. Les résultats présentés montrent l’existence de critères métriques pour l’identification des individus domestiques et des sujets chassés et la possibilité du calculer la part de ces deux catégories sur différents sites du Moyen âge. Cette première étude permet donc le dessin plus précis des contours de l’oie médiévale et la meilleure appréhension des modèles de gestion des ressources carnées.

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Un établissement du XIIe siècle à Braine (Aisne) Les recherches menées à la limite du village de Braine au lieu-dit "La Gare" ont porté sur environ 2,8 hectares. L’établissement médiéval, mis au jour sur une surface de 1 300 m2, est composé de plusieurs bâtiments, d’un cellier et d’un puits évoquant une installation à caractère monastique. La zone 1 qui recelait l’essentiel des structures est implantée sur la partie basse du relief environnant, pratiquement au point de convergence des eaux. Le plan des vestiges indique un développement au-delà des limites de l’emprise. Les informations touchant à l’évolution du site sont maigres mais ont toutefois permis d’isoler deux phases de réaménagement grâce aux sols localement conservés. La chronologie repose principalement sur les fragments de céramiques recueillis dans les remblais du puits et du cellier. Ces indices indiquent une occupation très courte placée entre le milieu et la fin du XIIe siècle.

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Bruyères-et-Montbérault "Les Raidons" (Aine). Le cimetière de l’Hôtel-Dieu ? (XIIIe-XVIIe siècles) à l’occasion de travaux routiers, un cimetière a été découvert et fouillé à l’extérieur de la cité médiévale de Bruyères. Situé le long de la route d’accès à la ville par le sud, il s’est développé dans un faubourg bordé par un fossé dont l’abandon et le remplacement par un chemin sont attribués au XVIe siècle. Quelques 236 fosses sépulcrales pour un nombre minimal de 645 individus ont été étudiées. Le cimetière, occupé entre le XIIIe siècle et la première moitié du XVIIe siècle, est remarquable par sa forte densité. Il se caractérise par une certaine uniformité dans les pratiques funéraires. Les données bio-anthropologiques obtenues pour les personnes inhumées ici orientent les conclusions vers la population de l’hôtel-Dieu de Bruyères.

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Les fouilles de la Porte de la rue de Meaux à Senlis (Oise) L’opération archéologique réalisée rue de Meaux a livré des éléments du système défensif de la porte de Meaux ainsi que d’un pont, datés de la fin du XIIIe siècle au XVIe siècle. Malgré la surface réduite et l’exiguïté de l’espace disponible dues à l’implantation des réseaux, la fouille a mis au jour des éléments d’architecture d’une grande qualité. La porte fortifiée est à entrées doubles et pont-levis à flèches. Elle est incluse dans l’enceinte défensive conservée sous la forme d’un épais mur. La partie observée du pont correspond à la première travée partant de la porte qui supportait un tablier en bois amovible puis, au minimum deux arches du pont dormant. Les deux arches en pierre de taille du pont dormant reposent sur des piles ornées de culs-de-lampe. C’est au cours de la seconde moitié du XVIe siècle que le cours de la Nonette est dévié pour installer un bastion plus imposant. La fouille a mis au jour l’état d’abandon du pont, moment où il a cessé d’être utilisé. Certaines pierres de taille du pont, de la pile et des arcs sont récupérées et le fossé est colmaté par l’apport de remblais. La porte est dérasée tout comme le mur d’enceinte encadrant la porte à l’est. Des latrines sont installées au niveau de la première pile de l‘ancien pont dormant. Une étude de faune a pu être réalisée à partir des prélèvements réalisés dans le fossé et les latrines.

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L’épave du milieu du XVIIIe siècle d’Epagnette dans le fleuve Somme (Picardie, France). Un bilan provisoire de la fouille subaquatique (2011-2016) L’épave d’épagnette, située dans le fleuve Somme (Picardie, France), est l’objet d’une fouille subaquatique programmée depuis 2011. L’article établit un premier bilan des résultats (2011-2016) de cette fouille d’un bateau de navigation fluviale. La coque, construite « sur sole », fait appel à des procédés d’assemblage originaux des planches de la sole (assemblage à mi-bois). Ses flancs sont bordés à clin. L’épave datée du milieu du XVIIIe siècle présente la particularité d’avoir conservé une grande partie de sa cargaison de tuiles encore en place permettant ainsi d’étudier l’organisation de la cargaison.

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201812