Numéro 17 - 1999
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  • Numéro 17 - 1999

Numéro 17 - 1999

30,00 €
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ISSN : 1272-6117

Actes du colloque international d’archéologie aérienne (Amiens, 15-18 octobre 1992). Hommage à Roger AGACHE.

Quantité

(478 pages + un supplément en couleur, Traces et Mémoires, 68 pages)

 

Sommaire :

 

- Bruno BRÉART et Frédéric NOWICKI : Remerciements.
- Roger AGACHE : Nécrologie du professeur Jacques Harmand (†1992).
- Roger AGACHE et Owen CHADWICK : John Kenneth Sinclair Saint Joseph (1912-1994).
- Christian GOUDINEAU : Préface.
- Bruno BRÉART : Avant-propos.
- Raymond CHEVALLIER : À Roger Agache
Conférences inaugurales
- Raymond CHEVALLIER : Le rêve de vol dans l’Antiquité.
- Roger AGACHE : “L’art” de l’archéologie aérienne et ses pièges. La prospection à basse altitude est-elle un jeu ? Un art ? Une science ?
- Roger AGACHE : Le bilan de 35 ans de prospections aériennes à vue est-il spectaculairement positif ou dangereusement illusoire ?
L’archéologie à l’étranger
- Otto BRAASCH : La libération du ciel à l’Est.
- Maurizio HARARI : Esquisse d’une histoire de l’archéologie aérienne en Italie.
- Giovanni DI STEFANO : La prospezione aerea nello studio del urbanistica delle poleis greche siceliote.
- Pierre LAHOUD : Les utilisations de la photographie aérienne pour un inventaire du patrimoine ; l’expérience québecquoise.
- Jan NORRMAN : Photographie aérienne des localités et des terres d’intérêt culturel en Suède.
Charles LEVA : Prospections aériennes de voies romaines en Belgique.
- Jean BOURGEOIS, Philippe CROMBE et Jacques SEMEY : Prospection aérienne en Belgique occidentale ; résultats et perspectives.
- Guy FAIRON : Contribution à la recherche archéologique aérienne dans le Sud belge.
- Maria Angeles MAGALLON et Francisco PELLICER : La fotografia aèrea en el valle del Ebro (España) ; investigaciones arqueológicas y geomorfológicas.
- Jurg LECKEBUSCH et Patrick NAGY : Photographie aérienne et archéologie dans la vallée de Stammheim (Suisse).
- Robert BEWLEY : Royal Commission on the Historical Monuments of England. A national mapping programme for England.
- Roger FEATHERSTONE : Royal Commission on the Historical Monuments of England. Co-ordinating aerial reconnaissance in England.
- Peter HORNE : Royal Commission on the Historical Monuments of England. The Yorkshire dales : a pilot project for the national mapping programme.
- Victoria FENNER : Royal Commission on the Historical Monuments of England. Hertfordshire : a pilot project for the national mapping programme.
- Paul J. GILMAN : Aerial archaeology in Essex (Great Britain).
- Frances M. GRIFFITH :The impact of aerial reconnaissance in Devon (Great Britain).
- David Raoul WILSON : Air photography of the remains of old garden in britain.
- Robert Fred HARTLEY : “Community archaeology”. An aerial perspective of recent developments in Leicestershire, England.
- Marilyn M. BROWN : Aerial reconnaissance and the development of the archaeological landscape in Scotland.
- Gillian BARRET : Relevé aérien d’archéologie en Irlande (1989-1991).
- Willy H. METZ : The role of integrating aerial prospection into the preservation of ancient monuments in the Netherlands.
- Alexandre Simon STEPHAN : Les fortifications de l’Âge du Fer en dacie (Roumanie) ; l’apport de la photo interprétation.
Apports méthodologiques
- Jacques AUBERT : La digitalisation.
- Stephane LAISNE et véronique TRIPEAU : Restitution analytique informatisée des photographies obliques. Implantation topométrique des structures sur le terrain.
- Pierre BEAUFRÈRE, Michel DABAS, Jean-Paul DÉCRIAUD (†) et Alain TABBAGH : Application de la thermographie aéroportée à la prospection archéologique.
Données régionales
- René GOGUEY : Archéologie aérienne de la Loire au Rhin ; du « dossier d’objectif » au plan de synthèse.
- Paul BRUNET : Archéologie aérienne en Brie (France).
- Bernard LAMBOT : Survol des structures funéraires et religieuses de l’Âge du Bronze aux sanctuaires gallo-romains en Champagne (France).
- Annie ÉTIENNE, Pascal EUDIER, Jean-Noël et Véronique LE BORGNE : Archéologie aérienne dans l’Eure (France).
- Gilles LEROUX : Archéologie aérienne dans le bassin occidental de la Vilaine (France).
- Maurice GAUTHIER : Recherches aériennes autour de la légendaire forêt de Brocéliande (France).
- Jacques DUBOIS : Archéologie aérienne en Touraine (France).
- Philippe DELAUNE : Mémoire de la terre tourangelle (France).
- Patrick PÉRIDY : Archéologie aérienne du bocage vendéen (France). État des recherches.
- Marcelle TALBOT-MARSAC et Marie-Claude BAKKAL-LAGARDE : l’apport de la prospection archéologique aérienne à la connaissance du rivage antique du golfe des Pictons (France).
- Jean VAQUER et Françoise CLAUSTRE : Archéologie aérienne et habitats préhistoriques en Languedoc occidental (France).
- Jean-Paul DELOR : Le Néolithique de la vallée de l’Yonne (France) à travers la prospection aérienne.
- Jean DESLOGES, Nathalie FORFAIT, Benjamin HERARD et Guy SAN JUAN : Les recherches aériennes dans la “Plaine de Caen”. Une contribution à l’étude des Âges des Métaux en Basse-Normandie (France).
- Marie-Yvane DAIRE et Loïc LANGOUET : Les enclos protohistoriques et gallo-romains du Nord de la Bretagne (France).
- Alain LELONG : Les enclos quadrangulaire du Dunois (France).
- Alain BOUTHIER : Parcellaires fossiles dans la vallée du Nohain au nord-ouest du département de la Nièvre (France).
- François VASSELLE : Étude comparative des théâtres ruraux gallo-romains de l’Oise (France).
- Gérard CHOUQUER : Les deux regards ou métaphore de l’archéologie aérienne.

 

Résumés :

 

« L’Art » de l’archéologie aérienne et ses pièges. La prospection à basse altitude est-elle un jeu ? Un art ? Une science ?

 

Dire que l'archéologie aérienne est un « art » serait une provocation, encore faut-il prendre conscience que la prospection à vue s'en rapproche singulièrement par ses multiples pièges et surtout par le fait que la photographie aérienne oblique basse, par nature sélective, est fondamentalement non-objective. Elle suppose une pré-interprétation par le choix des images prises, leur cadrage ou leur angle de prise de vue. Inconsciemment ou non, le chercheur impose ainsi sa façon de voir et, éventuellement même, de ne pas voir les structures qui ne correspondent pas à son attente. Affirmer que l'archéologie aérienne est une « science » serait tout aussi inexact, encore que certains « Trissotins » de l'archéologie voudraient le faire croire : en se gardant bien de dire qu’avec le plus simple des 24 x 36 et les plus banales des pellicules courantes, il suffit d'appuyer sur un bouton pour obtenir des images tout à fait satisfaisantes ; en prenant soin de rédiger des articles savamment incompréhensibles où il y a à boire et à manger, « l'inverse et son contraire » (afin de ménager leurs arrières) ; de les interpréter : le fin du fin étant de faire passer pour de l'Art ce qui n'est que maladresse (comme s'y entendent à merveille les spécialistes de l'art gaulois) ; en prétendant recourir constamment au « computer » (ça ne se dit plus, mais ça fait mieux) et aux formules mathématiques les plus cabalistiques, entre autres, au si cocasse « bilan hydrique intégré » ...

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La libération du ciel à l’Est

 

Après un début prometteur dans les années 1920 et 1930, le ciel de l'Allemagne de l'Est est resté fermé à la photographie aérienne depuis le début de la seconde Guerre mondiale. Cette constatation est la même pour les autres pays de l'Europe de l'Est. L'ouverture des pays de l'Est et, en particulier, la réunification des deux Allemagne ont à nouveau rendu possible des missions de survol à but archéologique depuis 1991. Cependant, la bureaucratie encore présente dans ces pays a rendu la progression difficile.

Le retard dans la recherche en Allemagne de l'Est est partiellement compensé par la facilité d'analyse des photographies. Les grandes étendues résultant de l'agriculture collective d'autrefois ont amené des découvertes impressionnantes, notamment le fossé circulaire régulier de Goseck. Le développement de l'infrastructure en Allemagne de l'Est, l'extension du réseau routier, par exemple, représentent une véritable course contre la montre pour les archéologues.

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Esquisse d’une histoire de l’archéologie aérienne en Italie

 

Dans l'histoire de l'archéologie aérienne en Italie, on peut distinguer quatre périodes fondamentales :

1°) les levés de ballon captif, ou dirigeable, exécutés en Italie entre 1902 et 1913 dans le but d'apporter de la documentation sur des zones de grand intérêt historique et topographique (telles que le cours et l'embouchure du Tibre, Pompéi, Ostie, la lagune de Venise) ;

2°) la première Guerre mondiale et son après-guerre, quand les exigences militaires ont beaucoup accéléré le progrès des techniques, à partir du moyen employé, c'est-à-dire l'avion ;

3°) la deuxième Guerre mondiale et son après guerre, quand on a découvert enfin la valeur même « pronostique » de la photo-interprétation et, surtout, par des prises verticales ;

4°) la situation actuelle où l'emploi combiné de photographies aériennes verticales et obliques permet d'obtenir d'excellents résultats, particulièrement dans les zones maintenant bonifiées de la plaine du Po.

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La prospezione aera nello studio de l’urnanistica delle poleis greche siceliote

La prospection aérienne dans l’étude de l’urbanisme des villes grecques siciliennes

 

Ces dernières trente années, la recherche sur les villes grecques de Sicile a connu de sérieux progrès. Aujourd'hui nous connaissons les principaux aspects de la topographie des installations coloniales, soit d'époque achéenne ou classique. Des résultats très complets ont été obtenus, surtout dans les recherches sur l'urbanisme et l'organisation des espaces urbains. La prospection aérienne a apporté une contribution essentielle, en particulier pour les sites anciens de Syracuse, Casmène, Camarina, Agrigente et Selinonte et met en évidence un urbanisme de type régulier, typique des installations dites « coloniales » ou « hippodamiennes ». La photographie aérienne a permis ainsi de commencer l'étude de ces installations urbaines qui constituent l'une des conquêtes fondamentales de la civilisation occidentale.

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Les utilisations de la photographie aérienne pour un inventaire du patrimoine : l’expérience québecquoise

 

En 1976, le Ministère des Affaires culturelles entreprenait une grande opération pour le repérage de son patrimoine. L'objectif était d'avoir une vue d'ensemble de la richesse patrimoniale du Québec d'en relever les concentrations ou les thèmes susceptibles de faire l'objet d'une recherche ultérieure et, cela, en un minimum de temps. C'est en tenant compte des ressources financières et humaines disponibles que l'on mit au point la formule du macro-inventaire, lequel porte aussi bien sur l'histoire et l'ethnologie que sur les paysages architecturaux et l'archéologie. Cette enquête pluridisciplinaire a permis une forte utilisation de la photographie aérienne, laquelle est rapidement devenue la pierre angulaire du macro-inventaire. La photographie aérienne a donc été appliquée à une échelle sans précédent pour le repérage du patrimoine. Ainsi, chaque municipalité du Québec (plus de 1 600) a fait l'objet d'une couverture photographique systématique. Ce sont plus de 300 000 clichés (20 cm x 30 cm) qui ont été réalisés et qui ont constitué le fondement sur laquelle les différents spécialistes ont construit leur base de données. L'utilisation qui en a été faite a vite démontré que c'était l'instrument de base par excellence, parce qu'il avait l'avantage d'être essentiellement neutre en nous renvoyant l'image, à vol d'oiseau, d'un patrimoine non idéalisé ni schématisé. La photographie aérienne, à titre d'outil d'inventaire patrimonial, a été d'un apport exceptionnel pour une identification rapide, mais exhaustive, d'un territoire aussi vaste que le Québec. L'avion a permis de réaliser en six ans ce qui aurait été accompli en 20 ans et à des coûts beaucoup plus exorbitants. Les diverses utilisations qu'on peut en faire sont fort nombreuses car cet inventaire photographique aérien se prête à plusieurs problématiques de prospection et d'aménagement du territoire.

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Photographie aérienne des localités et des terres d’intérêt culturel en Suède

 

Seulement 7,5 % environ du territoire suédois sont constitués de terres cultivables ; le reste du pays est occupé par des forêts, des montagnes, des lacs, des marécages et des villes. Le besoin de recourir à l'archéologie aérienne a longtemps été considéré comme superflu, bien qu'un couple d'archéologues eût déjà effectué quelques vols d'essai dans les années 1930. En dépit de cela, l'archéologie aérienne durant ces dernières années a révélé de nombreux sites dans des espaces mis en culture. Le besoin immédiat de la photographie aérienne est de constituer une documentation vue du ciel sur des régions sur le point de subir de grands changements dus aux politiques agricoles dominantes actuelles. Dans un pays de 450 000 km2 il est très difficile pour un seul archéologue de couvrir toutes les terres arables par des surveillances aériennes. Le recours à l'archéologie aérienne, pour l'histoire et l'étude des terres cultivées varie grandement d'un pays à un autre. Mais, en Suède, comme dans d'autres contrées, la photographie aérienne est indispensable pour les archéologues.

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Prospection aérienne de voies romaines en Belgique

 

De 1964 à nos jours, au cours des survols réguliers du Centre Interdisciplinaire de Recherches Aériennes de Bruxelles, l'auteur a conduit une recherche approfondie de la voirie romaine sur le territoire de la Belgique actuelle. Le nombre de routes, de chemins et de tronçons épars détectés s'étend chronologiquement de l'Antiquité à l'époque actuelle. Une sélection de documents aériens où les tracés fragmentaires ne correspondent plus aux parcellaires récents et actuels, a été opérée pour retrouver la trame de voirie antique, en majeure partie détruite par l'érosion. Une détection pluridisciplinaire, associant la recherche aux méthodes de prospection au sol a permis une connaissance affinée de plusieurs noeuds routiers romains et de leur environnement physique et anthropologique.

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Prospection archéologique aérienne en Belgique occidentale : résultats et perspectives

 

L'archéologie aérienne en Flandre ne s'est vraiment développée que depuis une vingtaine d'années. Auparavant la région était peu prospectée. Les recherches systématiques se sont concentrées sur les provinces de Flandre orientale et occidentale. Il n'est pas possible ici de faire l'inventaire détaillé de toutes les découvertes en Belgique du Nord, mais on peut avancer que près de 40 000 diapositives ont été mises en mémoire à l'Université de Gand, couvrant des périodes allant de la Préhistoire aux temps modernes.

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Contribution à la recherche archéologique aérienne dans le Sud belge

 

Depuis plus de vingt ans, des prospections aériennes systématiques sont effectuées sur un territoire limité à l'est par le Grand-Duché de Luxembourg, au sud et à l'ouest par la France et, au nord, par la dépression de la Famenne. Cette zone couvre la Lorraine belge et une grande partie de l'Ardenne (+ 3 000 km2). Le paysage vallonné est composé de zones agricoles, à fortes proportions de prairies, ainsi que de nombreuses forêts. Ici, comme dans beaucoup d'autres régions, c'est la période romaine qui a particulièrement marqué le sol. Les grandes voies antiques (Reims-Trèves et Tongres-Metz) servent encore de référence au cadastre actuel. Au fur et à mesure des prospections, les traces de l'habitat rural (Rondelange, Habay-la-Neuve, Moyen) apparaissent et permettent une meilleure compréhension de l'occupation du territoire. Le plan des lieux de cultes, privilégiés, en bordure des grands axes est reconstitué progressivement (Warnach). Outre l' époque romaine, les traces de périodes plus anciennes (par exemple, un champ de tombelles de La Tène Il à L'Eglise) ou plus récentes (par exemple, un camp militaire de la guerre de 1914-1918 à Arlon) sont enregistrées et complètent la documentation du Centre de recherches.

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La fotografia aerea en el valle del Ebro (espana) : investigaciones arqueologicas y geomorfologicas

 

La détection des vestiges archéologiques en Espagne, et plus particulièrement dans la vallée de l'Ebre, par la photographie aérienne ne démarre pas, de manière systématique, avant les années 1970 sous l'impulsion de l'Université de Saragosse. Cependant, dès 1927, un vol sur le Bassin de l'Ebre, avec prise de vue verticale au 1/10 000e, avait montré la voie où devait s'orienter la recherche. D'autres missions, en 1944,1956-1957 ont couvert le territoire espagnol. Grâce à ces documents relativement anciens, les chercheurs espagnols peuvent suivre l'évolution et la modification des paysages naturels et cultivés.

Comme dans les autres pays d'Europe, le développement des méthodes modernes d'irrigation et de mise en valeur des terres demeurées incultes dans la vallée de l'Ebre, constitue un handicap pour la préservation des vestiges du passé. L'enregistrement du paysage par la photographie aérienne constitue le meilleur moyen pour prendre de vitesse les destructions dues à ces évolutions techniques.

C'est dans le domaine lié aux études sur le peuplement antique, aux voies de communication et aux cadastres romains que la photographie aérienne a été le plus utile et a apporté le plus de renseignements. À ces recherches s'ajoutent les études géomorphologiques du bassin de l'Ebre qui permettent de connaître les phases évolutives résultant de l'interaction entre les caractéristiques climatiques locales et l'intensité de l'occupation humaine.

 

 

Photographie aérienne et archéologie dans la vallée de Stammheim (Suisse)

 

La vallée de Stammheim, située au nord du canton de Zürich, est une contrée très intéressante concernant l'histoire de sa colonisation. C'est une plaine assez large qui est orientée du nord au sud. C'est le Rodenberg, au nord, qui la sépare de la vallée du Rhin ; au sud, ce sont des petites collines de moraines qui isolent le territoire de la vallée de la Thur. Jusqu'au début du XXe siècle, il y avait beaucoup de marais dans cette vallée. Aujourd'hui, c'est une plaine agricole très productive. Au bord de cette vallée, il y a différentes collines fertiles qui sont très propices à une implantation humaine. Là sont situés la plupart des villages. Le sous-sol se compose, dans la plupart des cas, de matériaux glaciaires (cailloutis), c'est-à-dire un bon terrain pour la photographie aérienne. Les vestiges humains actuellement les plus anciens datent du Néolithique, mais une colonisation mésolithique est aussi possible. Au cours des dernières années, la recherche scientifique s'est dirigée de nouveau vers cette région, d'une part, à cause des travaux de K. Wanner qui s'est occupé des sources historiques concernant la colonisation dans le Nord de notre canton et, d'autre part, à cause des photographies aériennes. Depuis 1989, on a déjà découvert, grâce à la photographie aérienne, deux villages désertés du Moyen Âge. L'un peut être associé avec le nom de « Appilinhusin » (le moderne Appelhusen). Les plus vieilles sources historiques sur ce village datent du IXe siècle. Un projet scientifique émanant de l'archéologie cantonale de Zürich essaie maintenant, en employant différentes méthodes de prospection, d'explorer en détail cette vallée.

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Royal Commission on the Historical Monuments of England. A national mapping programme for England

 

Plus de 50 ans de photographie aérienne ont apporté une somme considérable d'informations sur les sites archéologiques et les reconnaissances actuelles en fournissent toujours plus. Pour obtenir le maximum d'informations à partir de photographies aériennes, un programme national de cartographie (NMP) a été mis en place par la Commission royale des Monuments historiques d'Angleterre (RCRME). Ce programme s'est développé à partir de projets de cartographie des anomalies de paysage des hautes plaines du Yorkshire et de quatre projets pilotes créés conjointement dans les années 80 par la Fondation pour le Patrimoine. Ces projets cartographiront les comtés du Kent et de l’Hertfordshire et deux zones archéologiquement importantes : la vallée de la Tamise et les vaux du Yorkshire. Cet article fournit l'historique du NMP et expose les résultats de deux des quatre projets pilotes : l’Hertfordshire et les vallons du Yorkshire.

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The Royal Commission of the Historical Monuments of England. Co-ordinating aerial reconnaissance in England

 

La majorité des photographies aériennes concernant l'archéologie a été réalisée il y a plus de 70 ans. Depuis cette époque de nombreuses personnalités et organisations ont développé les nécessaires études techniques et les structures de travail pour exploiter ce potentiel photographique. En 1967, la Commission royale des Monuments historiques d'Angleterre (RCRME) a créé son propre programme de photographies aériennes et, depuis 986-1987, est aussi responsable de la coordination des subventions accordées aux photographes aériens individuels en Angleterre.

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