Numéro 1/2 - 2025
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  • Numéro 1/2 - 2025

Numéro 1/2 - 2025

27,00 €
TTC

N° ISSN : 0752-5656

Revue Archéologique de Picardie - Numéro 1/2 - 2025

Disponible

Quantité

Brochure 21 x 29,7, couverture couché satin 350 g, quadri recto pellicullée

(192 pages sur couché 135 g)

Dos carré collé.

Sommaire :

Trois concentrations contiguës de vestiges beuroniens sur le site de Warluis IV (Oise) par Thierry Ducroq, Sylvie Coutard, Colas Guéret, Charlotte Leduc, Hélène Seignac, Caroline Hamon & Anne Bridault.

 

à propos de la culture matérielle des phases anciennes de l’âge du Bronze dans le nord des Hauts-de-France : contribution de la technologie céramique à une nouvelle lecture par Nathalie Buchez

 

Le numéraire de l’agglomération de Ribemont-sur-Ancre (Somme) à l’époque romaine : bilan des anciennes fouilles (1966-1989) par Pierre-Marie Guihard & Gérard Fercoq du Leslay.

 

• Le jais dans le nord-ouest de l’empire romain : essai d’inventaire et diffusion par Isabelle Bertrand, Alain Ferdière & Julie Flahaut avec la collaboration de Christine Amiard, Dominique Canny, Angélique Demon, & Marie-Sarah Giscard, Agathe Jagerschmidt-Séguin, Séverine Leclercq & Alexia Morel.

Résumés

Trois concentrations contiguës de vestiges beuroniens sur le site de Warluis IV (Oise)

Entre 2000 et 2007, une succession de fouilles préventives a été menée à Warluis dans une carrière inscrite dans le fond de vallée du Thérain (Oise). Fouillé en 2007, le site IV a concerné une zone haute qui ne livre que des vestiges mésolithiques de la fin du Préboréal ou du début du Boréal. Les implantations ont eu lieu dans une forêt claire dominée par le noisetier sur un sol sec à proximité immédiate d’une tourbière.

Trois principales concentrations de vestiges lithiques et osseux sont bien circonscrites (IVa, IVb et IVd). La taille de la pierre est pratiquée à partir de blocs de silex disponibles sur place. Elle est destinée à produire des lamelles assez irrégulières modifiées ensuite sous forme d’armatures de flèches. Ces objets sont essentiellement des segments et des pointes à base retouchée qui permettent une attribution au Beuronien à segments excepté, peut-être, une partie de IVa qui compte beaucoup de triangles scalènes. Divers vestiges chauffés suggèrent la présence de structures de combustion peu élaborées et mal conservées. La chasse est orientée principalement vers le sanglier mais d’autres espèces sont aussi exploitées. L’approche tracéologique de l’industrie lithique met en évidence diverses activités pratiquées avec des pièces brutes de débitage.

L’un des principaux intérêts de Warluis IV réside dans l’interprétation de la juxtaposition des trois concentrations qui débouche sur un résultat différent de celui de Warluis II où les différents locus semblent contemporains. Plusieurs paramètres vont dans le sens d’occupations diachroniques sur chaque concentration de Warluis IV. L’analyse fonctionnelle de l’outillage montre aussi de sensibles différences avec une halte assez brève consacrée à peu d’activités sur IVd et probablement un séjour bien plus long sur IVb avec une gamme et une densité d’activités nettement plus importantes.

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à propos de la culture matérielle des phases anciennes de l’âge du Bronze dans le nord des Hauts-de-France : contribution de la technologie céramique à une nouvelle lecture

Cet article porte sur la technologie des assemblages céramiques des périodes anciennes de l’âge du bronze dans la Somme et le Nord-Pas-de-Calais, et plus particulièrement de la phase Bronze moyen II-Bronze final I (1500-1250 BC), mieux documentée. Description des traits diagnostiques à l’appui, l’étude différencie trois groupes techniques qui n’ont pas tout à fait la même répartition chronologique et spatiale, mais qui peuvent se retrouver sur les mêmes sites, voire au sein des mêmes assemblages, suggérant, dans ce cas, la coexistence de deux groupes de producteurs. Les formes et décors sont les mêmes et comparables, au-delà, à ce qui caractérise un style dit « Deverel Rimbury » qui s’étend des deux côtés de la Manche, mais les traditions techniques, expression des groupes culturels et sociaux sont différentes. L’approche technologique invite à reconsidérer l’image de forte homogénéité culturelle de la période Bronze moyen II-Bronze final I, mais aussi les phénomènes marquant la transition avec les phases moyennes de l’âge du Bronze, en mettant en lumière une discontinuité techno- culturelle, à situer, dans tout ou partie de la région étudiée, au Ha A1 (1250-1150 BC).

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Le numéraire de l’agglomération de Ribemont-sur-Ancre (Somme) à l’époque romaine : bilan des anciennes fouilles (1966-1989)

Sanctuaire celtique d’importance considérable, le site de Ribemont-sur-Ancre (Somme) n’en est pas moins également une agglomération romaine de grande importance, réputée depuis le milieu des années soixante pour sa parure monumentale et son remarquable plan d’urbanisme. Les installations du site sont connues par le truchement de nombreux articles synthétiques, mais paradoxalement, le matériel mis au jour n’a jusqu’ici fait l’objet que de très rares publications et demeure en grande partie inédit. Depuis 2010, les données font l’objet d’un nouvel examen et l’étude du matériel a été relancée ; c’est le cas pour les monnaies romaines qui jusqu’ici n’avaient pas fait l’objet d’une recherche de fond et dont la publication se limitait à un simple listing portant sur les seules découvertes des années 1990 à 2003, tandis que le corpus des espèces mises au jour antérieurement demeurait en majorité inédit. Dans cet article sont donc présentées les monnaies découvertes lors des anciennes fouilles (1966-1989) menées au cœur même de l’agglomération. Elles constituent des sources de première importance qui intéressent particulièrement les variations de la production et de l’approvisionnement monétaire du site. Si le classement des monnaies d’après leur couche archéologique de provenance ne peut être qu’imparfaitement entrepris, les différentes campagnes de fouilles ont mis en lumière un matériel numismatique réparti entre différents quartiers de l’agglomération (théâtre, thermes, sanctuaire et habitats) qui peuvent être comparés entre eux afin de restituer les caractéristiques de la circulation monétaire du Haut au Bas-Empire.

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• Le jais dans le nord-ouest de l’empire romain : essai d’inventaire et diffusion

Au cours du IIIe s. de n. è. et essentiellement durant l’Antiquité tardive, le matériau communément appelé « jais » est utilisé parmi d’autres dans la fabrication de petits objets noirs et brillants dans les provinces du nord-ouest de l’Empire romain. Cette production concerne principalement des objets personnels : la parure (bracelets, épingles à cheveux, perles de colliers, médaillons-pendentifs, bagues…), mais aussi des pièces de jeux (dés et pions), des ustensiles (manche de couteau, fusaïole) ou de petits contenants (boîtes à bijoux, à onguent dîtes pyxide, décors de coffrets). À la suite du développement de l’archéologie, essentiellement dans le domaine préventif depuis les années 1990, les pièces en jais sont mises en évidence dans des contextes domestiques, funéraires et des sanctuaires. En se fondant sur un corpus actualisé d’occurrences, issues principalement des Gaules, Germanies et de Britannia, cet article vise à faire le point cartographique sur la diffusion du jais dans le nord-ouest de l’Empire romain au Bas-Empire.

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