

ISSN : 1272-6117
La nécropole mérovingienne de Goudelancourt-lès-Pierrepont.
- Alain NICE : Avant-propos
- Présentation du site
L’organisation et le développement de la nécropole de Goudelancourt-lès-Pierrepont
- Le développement chronologique de la nécropole
- Les données de l’anthropologie
- Les fosses
- Typologie des inhumations
- Les rites funéraires
- Destructions, pillage et violations de sépultures
- Les sépultures comme reflet de la société
Le Mobilier funéraire
- Marie-Pascale FLECHE : Stèles funéraires, pierres d’encadrement et sarcophages
- L’armement
- Les objets de parure
- Objets usuels
- Boucles et plaques-boucles
- Laurent FEDI : Les monnaies
- Jean-Yves FEYEUX : La verrerie
- Sylvain THOUVENOTLa céramique
- René LEGOUX : Chronologie de la nécropole
Descriptif des sépultures
Bibliographie
Résumé
La nécropole mérovingienne de Goudelancourt-lès-Pierrepont, située en Picardie, au nord-est du département de l’Aisne, a fait l’objet d’un sauvetage programmé de 1981 à 1987. Quatre cent cinquante huit sépultures, correspondant à trois noyaux et réparties en deux cimetières contemporains mais bien distincts, ont été fouillées. En 1994, l’analyse anthropologique a fait l’objet d’une publication.
La configuration de cette nécropole en deux cimetières, avec des orientations de sépultures différentes d’un cimetière à l’autre, n’est pas courante. La chronologie établie par René Legoux permet de suivre l’évolution de cet ensemble funéraire du début du VIe s. jusqu’au tout début du VIIIe s. Les phases chronologiques les mieux représentées à Goudelancourt correspondent à la deuxième moitié du VIe s. et à la première moitié du VIIe s. La présence d’enclos funéraires a été mise en évidence au cœur même des deux cimetières. Malgré les destructions dues aux labours et les pillages de sépultures, le mobilier découvert, bien qu’assez classique, est relativement abondant avec quelques pièces assez exceptionnelles comme un couvercle de sarcophage sculptés, plusieurs stèles funéraires dont une, assimilée à un corbeau, laisse supposer la présence d’un édifice funéraire en dur à proximité. à cet ensemble lapidaire s’ajoutent plusieurs fibules aviformes d’un type peu courant, une pixyde, plusieurs éléments de garniture d’une sacoche en cuir. La céramique, les accessoires vestimentaires comme les boucles ou plaques boucles de ceinture, les objets de parure et l’armement sont bien représentés.
La découverte puis la fouille complète ou partielle, entre 1988 et 2001, de trois secteurs d’habitats, répartis dans la vallée, à proximité immédiate de la nécropole, renforce encore l’intérêt scientifique de site.