Numéro 1/2 - 1988
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Numéro 1/2 - 1988

12,00 €
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ISSN : 0752-5656

Cultures et industries lithiques en milieu lœssique. Actes du colloque international organisé par Alain TUFFREAU à Amiens (9 au 11 décembre 1986).

Quantité

(212 pages)

Sommaire :

- Jean-Claude BLANCHET : Avant-propos.
- Alain TUFFREAU : Introduction.
- Héléna SVOBODOVA et Jiri SVOBODA : Chronostratigraphie et paléoécologie du Paléolithique supérieur morave d'après les fouilles récentes.
- Paul CALLOW : Chronostratigraphy and ecology of two middle and upper pleistocene sites (Jersey, Channel Islands).
- Pierre ANTOINE : Contribution à l'étude des lœss du Pléistocène supérieur du bassin de la Somme.
- André V.MUNAUT : L'environnement végétal de quelques dépôts quaternaires du bassin de la Somme (France).
- Arlette LEROI-GOURHAN : L'apport des pollens dans le gisement paléolithique moyen de Seclin (Nord).
- Patrick AUGUSTE : Apports paléontologiques et archéozoologiques de l'étude de la faune des grands mammifères de Biache-Saint-Vaast (Pas-de-Calais).
- Anne-Marie MOIGNE : Les faunes du gisement de Cagny-l'Épinette.
- Anne-Marie MOIGNE : Les restes osseux de Cagny-cimetière.
- Jean-Laurent MONNIER : Chronostratigraphie et écologie des industries paléolithiques de la Bretagne.
- Jean-Laurent MONNIER : Organisation de l'espace et des habitats paléolithiques en Bretagne.
- Alain TUFFREAU : Les habitats du Paléolithique inférieur et moyen dans le Nord de la France (Nord, Pas-de-Calais, Somme).
- C.A.BERGMAN et M.B.ROBERTS : Flaking technology at the acheulean site of Boxgrove, West Sussex (England).
- Marcel OTTE, Jean-Marcel EVRARD et Alain MATHIS : L'occupation du Paléolithique moyen à Sclayn (Belgique).
- Jean-Luc MARCY : Le débitage de cinq séries lithiques de Biache-Saint-Vaast (Pas-de-Calais).
- P. VYNCKIER, P.M. VERMEERSCH et L. BEECKMANS : Le Paléolithique moyen de Vollezele-Congoberg (Brabant, Belgique).
- Catherine FARIZY : Présentation du matériel lithique provenant du gisement moustérien de Champlost (Yonne) et hypothèses de fonctionnement du site.
- Jean-Marc GOUEDO : Étude préliminaire de la technologie de l'industrie de Champlost : exemples de la chaîne opératoire Levallois et des racloirs à retouches bifaces.
- Stéphane RÉVILLION : Répartition spatiale et étude technologique de l'industrie lithique du gisement paléolithique moyen de Seclin (Nord) : première approche.
- Luc VALIN : Le site moustérien d'Houppeville (Seine-Maritime).Remontages et étude technologique.
- Dominique CLIQUET et Jean-Pierre LAUTRIDOU : Le Moustérien à petits bifaces dominants de Saint-Julien-de-la-Liègue (Eure).
- Philip VAN PEER : La variabilité de la technologie Levallois dans la vallée du Nil égyptien.
- Béatrice SCHMIDER : Un outil spécialisé dans le Magdalénien du Bassin parisien : le bec ; sa place dans l'habitat.
- Jean-Pierre FAGNART : Les fouilles du gisement paléolithique terminal de “La Plaisance” à Belloy-sur-Somme (Somme) ; premiers résultats.Cultures et industries lithiques en milieu lœssique. Actes du colloque international organisé par Alain TUFFREAU à Amiens (9 au 11 décembre 1986)
- Jean-Claude BLANCHET : Avant-propos.
- Alain TUFFREAU : Introduction.
- Héléna SVOBODOVA et Jiri SVOBODA : Chronostratigraphie et paléoécologie du Paléolithique supérieur morave d'après les fouilles récentes.
- Paul CALLOW : Chronostratigraphy and ecology of two middle and upper pleistocene sites (Jersey, Channel Islands).
- Pierre ANTOINE : Contribution à l'étude des lœss du Pléistocène supérieur du bassin de la Somme.
- André V.MUNAUT : L'environnement végétal de quelques dépôts quaternaires du bassin de la Somme (France).
- Arlette LEROI-GOURHAN : L'apport des pollens dans le gisement paléolithique moyen de Seclin (Nord).
- Patrick AUGUSTE : Apports paléontologiques et archéozoologiques de l'étude de la faune des grands mammifères de Biache-Saint-Vaast (Pas-de-Calais).
- Anne-Marie MOIGNE : Les faunes du gisement de Cagny-l'Épinette.
- Anne-Marie MOIGNE : Les restes osseux de Cagny-cimetière.
- Jean-Laurent MONNIER : Chronostratigraphie et écologie des industries paléolithiques de la Bretagne.
- Jean-Laurent MONNIER : Organisation de l'espace et des habitats paléolithiques en Bretagne.
- Alain TUFFREAU : Les habitats du Paléolithique inférieur et moyen dans le Nord de la France (Nord, Pas-de-Calais, Somme).
- C.A.BERGMAN et M.B.ROBERTS : Flaking technology at the acheulean site of Boxgrove, West Sussex (England).
- Marcel OTTE, Jean-Marcel EVRARD et Alain MATHIS : L'occupation du Paléolithique moyen à Sclayn (Belgique).
- Jean-Luc MARCY : Le débitage de cinq séries lithiques de Biache-Saint-Vaast (Pas-de-Calais).
- P. VYNCKIER, P.M. VERMEERSCH et L. BEECKMANS : Le Paléolithique moyen de Vollezele-Congoberg (Brabant, Belgique).
- Catherine FARIZY : Présentation du matériel lithique provenant du gisement moustérien de Champlost (Yonne) et hypothèses de fonctionnement du site.
- Jean-Marc GOUEDO : Étude préliminaire de la technologie de l'industrie de Champlost : exemples de la chaîne opératoire Levallois et des racloirs à retouches bifaces.
- Stéphane RÉVILLION : Répartition spatiale et étude technologique de l'industrie lithique du gisement paléolithique moyen de Seclin (Nord) : première approche.
- Luc VALIN : Le site moustérien d'Houppeville (Seine-Maritime).Remontages et étude technologique.
- Dominique CLIQUET et Jean-Pierre LAUTRIDOU : Le Moustérien à petits bifaces dominants de Saint-Julien-de-la-Liègue (Eure).
- Philip VAN PEER : La variabilité de la technologie Levallois dans la vallée du Nil égyptien.
- Béatrice SCHMIDER : Un outil spécialisé dans le Magdalénien du Bassin parisien : le bec ; sa place dans l'habitat.
- Jean-Pierre FAGNART : Les fouilles du gisement paléolithique terminal de “La Plaisance” à Belloy-sur-Somme (Somme) ; premiers résultats.

 

Résumés :

 

Chronostratigraphie et paléoécologie du paléolithique supérieur Morave d’après les fouilles récentes

 

L'évolution du Paléolithique supérieur morave commence à la fin du premier Pléniglaciaire würmien (avant 40 000 ans, industries anciennes du type Bohunice). Dans l'Interpléniglaciaire suivant, on peut distinguer deux périodes de réchauffement, celle autour de 38 000 ans (industries récentes du type Bohunice, Szélétien) et celle entre 32-25 000 ans (Aurignacien, Pavlovien). On observe un hiatus dans l'occupation pendant le maximum du second Pléniglaciaire et une réoccupation dans le Tardiglaciaire suivant. Pendant le Tardiglaciaire, on a distingué trois périodes de boisement, liées successivement à un Paléolithique supérieur indéterminable, le Magdalénien et l'Epimagdalénien.

English

 

 

Chronostratigraphy and ecology of two middle and upper pleistocene sites (Jersey, Channel Islands)

 

Les sites du paléolithique moyen ancien de La Cotte à la Chèvre et de La Cotte de St Brelade ont été particulièrement sensibles aux changements de l'environnement, du fait de leur position côtière sur ce qui est maintenant une île du plateau continental. Le premier site est une petite grotte marine, creusée lors d'une transgression de 18 m. Les traces de cet événement n'ont pas été retrouvées dans le deuxième site, mais des sédiments d'âge saalien, très riches d'un point de vue archéologique, ont été découpés en falaise durant la transgression de 8 m du sous-stade isotopique 5e des carottes océaniques et sont coiffés de trois sols suivis par des dépôts épais du Weichsélien. Un complexe interglaciaire plus ancien a été daté de 238000 + 35 000 ans et appartient donc au stade isotopique 7. La géologie, la flore et la faune se combinent pour documenter une longue séquence de fluctuations dans l'environnement. Des matériaux éoliens ou locaux (principalement des loess, et des sables provenant de l'altération des granites de la roche mère) furent déposés dans un système de ravins profonds, et y alternent d'une manière très clairement liée aux événements climatiques.

 

L'occupation de ces deux sites semble avoir pris place durant la même période chronologique. Si l'on émet t'hypothèse de l'occupation par un seul groupe humain, La Cotte à la Chèvre aurait permis d'étendre légèrement un territoire économique centré sur le site plus grand et mieux placé de St Brelade qui, si l'on s'en remet à l'évidence archéologique, fut un foyer d'activité bien plus important.

 

La présence humaine dans cette région fut contrôlée directement ou indirectement par le climat. Il semble y avoir eu des périodes durant lesquelles le niveau marin permettait l'accès facile de Jersey et où le froid n'était pas d'une sévérité suffisante pour inhiber toute activité. Le paysage semble avoir varié d'une péninsule relativement boisée, rattachée au Cotentin, à un plateau situé dans une plaine côtière à végétation plus ouverte. L'aspect le plus remarquable de Jersey durant le Pléistocène est l'évidence avec laquelle la dépendance mutuelle de composantes diverses est révélée : le climat, la sédimentation et la formation des sols, les changements du niveau marin et l'érosion marine, la géographie physique, la faune et la flore, la présence humaine et l'économie, les sources de matière première pour la fabrication d'outils et les techniques de travail de la pierre.

English

 

 

Contribution à l’étude des loess du Pléistocène supérieur du Bassin de la Somme

 

L'étude détaillée de nouveaux profils occupant des positions morphologiques complémentaires, associée à celle de coupes anciennement connues (Saint Acheul - Montières) a permis de définir des successions lithostratigraphiques locales. leur corrélation, par l'intermédiaire des horizons repères pédologiques et périglaciaires, a abouti à la construction d'un système lithostratigraphique général. L'interprétation chronostratigraphique proposée, est basée sur l'expression pédosédimentaire des phases climatiques, confrontée aux premières données chronologiques dues à la thermoluminescence.

English

 

 

L’environnement végétal de quelques dépôts quaternaires du Bassin de la Somme (France)

 

Les études palynologiques entreprises sur les sédiments pléistocènes moyens et inférieurs du bassin de la Somme, ont porté jusqu'à présent sur cinq sites appartenant à la Très Haute Terrasse, aux nappes MT Il et MT III du complexe de la Moyenne Terrasse, à la Basse et à la Très Basse Terrasse. Les sédiments fins surmontant les nappes des graviers correspondent à des phases dont la nature interstadiaire ou interglaciaire est discutée. Les assemblages polliniques de ces complexes présentent des caractéristiques inexistantes actuellement dans les régions océaniques d'Europe nord-occidentale, mais plus probablement dans les zones continentales eurosibériennes.

English

 

 

L’apport des pollens dans le gisement paléolithique moyen de Seclin (Nord)

 

La fouille de Seclin a permis la mise en place de différentes phases d'industrie du Paléolithique moyen dans les formations limoneuses du Weichsélien ancien. Les analyses polliniques de sédiments prélevés en quatre points différents du site mettent en évidence de nombreux hiatus dans chacune des coupes, mais ont permis des recoupements chronologiques. Les premières phases de l'industrie préhistorique se retrouvent avec des spectres polliniques pratiquement identiques dans les trois coupes principales, ce qui permet d'assurer leur contemporanéité. Des datations par thermoluminescence confirment l'attribution de la phase interstadiaire au Brörup, déjà proposée antérieurement.

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Apports paléontologiques et archéozoologiques de l’étude de la faune des grands mammifères de Biache-Saint-Vaast (Pas-de-Calais)

 

Le site pléistocène moyen de Biache-Saint-Vaast, fouillé de 1976 à 1982, a livré un matériel osseux et lithique très abondant. L'étude des Grands Mammifères est entreprise dans les domaines paléontologiques, archéozoologiques et taphonomiques, pour les couches D, D1, Ilbase dans un premier temps. Les familles les plus représentées sont les Bovinés (Bos primigenius), les Rhinocérotidés (Dicerorhinus mercki et D. hemitoechus) et les Ursidés (Ursus arctos et U. spelaeus). On note une différence dans l'état des os entre les couches loessiques (D et D1) où les restes sont altérés, et les couches fluviatiles (II) où ils sont intacts. La présence en très grande quantité de stries d'origine anthropique sur les os laisse supposer une activité intense de chasse, notamment pour les Ursidés. A ce titre, l'étude de la faune de Biache, encore à ses débuts, promet de livrer des données clées pour la connaissance du mode de vie de l'Homme fossile et de son environnement.

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Les faunes du gisement de Cagny-L’Epinette

English

 

 

Chronostratigraphie et écologie des industries paléolithiques de la Bretagne

 

Les industries du Paléolithique en Bretagne se trouvent dans la base de la Formation de Nantois, dans la Formation de La Haute-Ville et dans la base de la Formation de Port-Morvan. Elles correspondent à des périodes climatiquement favorables et à un paysage oscillant entre la forêt (tempérée ou boréale mais toujours marquée par des caractères océaniques) et une steppe conservant des îlots boisés. La position du littoral par rapport aux habitats était très variable selon les endroits mais le niveau de régression restait limité (entre l'actuel et -30 m environ). Le peuplement était permanent et les habitats assez stables. Au contraire, au Paléolithique supérieur, nous ne connaissons que des campements saisonniers liés à des déplacements importants sur des territoires beaucoup plus étendus vers le nord, alors que la régression était beaucoup plus accentuée.

English

 

 

Organisation de l’espace et des habitats paléolithiques en Bretagne

 

Huit sites de Bretagne, du Paléolithique inférieur au Paléolithique supérieur, ont permis des observations concernant l'organisation de l'habitat. Il s'agit à la fois de structures tangibles (fosses, blocs disposés...) et de données relatives à la répartition des industries. Dès la fin de l'avant-dernière période interglaciaire (gisement de St-Colomban), des structures apparaissent dans un contexte du Paléolithique inférieur. Les seuls foyers évidents appartiennent à un site de l'Epi-Acheuléen (Grainfollet) bien qu'il y en eut sans doute au Mont-Dol (Moustérien de type La Ferrassie). D'une manière générale, les fouilles récentes de sites du Paléolithique moyen ont fait apparaître peu de structures tangibles mais les plans de répartition de l'industrie montrent des localisations préférentielles concer nant notamment les nucleus et certains types d'outils, Un gisement du Paléolithique supérieur (Plasenn-al-Lomm) a fourni de nombreux témoins lithiques dont l'interprétation reste difficile du fait de la non-conservation des ossements et des cendres.

English

 

 

Les habitats du Paléolithique inférieur et moyen dans le Nord de la France (Nord, Pas-de-Calais, Somme)

 

L'étude des habitats du Paléolithique inférieur et moyen du Nord de la France, dont les vestiges proviennent de formations superficielles, est rendue difficile en raison de la présence d'une épaisse couverture limoneuse, de leur étendue et de l'absence de limites naturelles. Les occupations humaines concernent plus un site étendu (lit majeur de rivière au pied d'un talus crayeux, vallon) qu’un endroit restreint topographiquement bien délimité.

La grande majorité des gisements se situe à proximité d'un cours d'eau, le plus souvent dans le lit majeur d'une rivière, dans un site de confluence, à proximité d'un talus crayeux ayant fourni de la matière première (silex). L'importance de ces facteurs est peut-être exagérée par le fait que ces types de site favorisent la sédimentation (dépôts fluviatiles fins et loess) et, donc, indirectement, la conservation des vestiges laissés par l'Homme.

L'organisation spatiale des gisements est traitée à partir des exemples des gisements de Cagny-l'Epinette (Acheuléen de la Moyenne Terrasse III du bassin de la Somme), Biache-Saint-Vaast (phase ancienne du Paléolithique moyen, d'âge pléistocène moyen récent) et Seclin (phase récente du Paléolithique moyen, d'âge weichsélien). A Cagny-l'Epinette, l'examen de la distribution des différentes catégories de vestiges révèle que le matériel de la séquence fluviatile fine ne se répartit pas de façon aléatoire mais qu'elle correspond à une certaine organisation avec des zones à vestiges spécifiques dominants (bois de cervidé, outils). A Biache-Saint-Vaast, plusieurs niveaux (II base, D1, D) constituent des sols d'habitat avec présence de secteurs bien individualisés marqués par la prédominance d'une catégorie particulière de vestiges (faune, débitage, outils, rognons). A Seclin, l'étude de la répartition des artefacts en silex, qui sont les seuls vestiges conservés, montre que leur localisation est tributaire de l'évolution morphologique du site.

Il apparaît donc que l'étude des habitats du Paléolithique inférieur et moyen du Nord de la France nécessite la réalisation de grands décapages de façon à pouvoir essayer de comprendre l'organisation des vestiges qui est plus difficile à interpréter qu'au Paléolithique supérieur en raison de la nature de la documentation existante et, peut-être aussi, d'un comportement humain différent.

English

 

 

Flaking technology at the acheulean site of Boxgrove, West Sussex (England)

 

Le gisement acheuléen de Boxgrove (West Sussex, Angleterre) recèle une des plus vastes étendues, pour l'Europe, de dépôts du Paléolithique avec des vestiges fauniques et archéologiques. Ces vestiges proviennent d'une séquence de sédiments du Pléistocène moyen correspondant à un niveau marin de 42 m et à l'apparition de conditions périglaciaires. Le matériel archéologique se compose surtout de bifaces ovalaires et de limandes et comprend aussi quelques rares outils sur éclat. Des remontages d'éclats provenant de plusieurs amas de débitage bien différenciés ont montré que les sédiments ne sont pas remaniés et ont apporté des indications sur la technologie du débitage acheuléen.

English

 

 

Le débitage de cinq séries lithiques de Biache-Saint-Vaast (Pas-de-Calais)

 

L'occupation humaine est comprise dans des formations fluviatiles d'une ancienne terrasse et à la base des loess saaliens sus-jacents. L'étude préliminaire du débitage montre la présence d'éclats petits et larges avec fréquemment un talon lisse ou facetté ainsi que beaucoup de petits nucléus. La production de plusieurs éclats levallois à partir d'un même nucléus est également une caractéristique originale. Ces faits suggèrent une certaine influence de l'environnement comme par exemple un manque de matière première

English

 

 

Le Paléolithique moyen de Vollezele-Congoberg (Brabant, Belgique)

 

Le site de Vollezele - Congoberg se situe sur une butte résiduaire dans la région loessique de la Belgique. Le matériel archéologique charrié par des gélifluctions et d'âge Weichsélien ancien, atteste des affinités avec le Moustérien de type Ferrasie. La présente contribution expose les résultats préliminaires de l'étude de la stratigraphie et d'un matériel lithique abondant.

English

 

 

Présentation du matériel lithique provenant du gisement moustérien de Champlost (Yonne) et hypothèses de fonctionnement du site

 

Le gisement de plein air de Champlost se trouve dans le Nord de la Bourgogne, région où le Weichsélien ancien se marque par le dépôt de limons argileux sur un gros cailloutis de base. Dans ce dépôt se trouve le niveau archéologique riche en matériel lithique et en ossements animaux. La faune n'indique ni l'abattage, ni le dépeçage sur place mais la consommation d'un certain gibier et de morceaux choisis.

Le matériel lithique semble indiquer un débitage sur place et la confection et l'utilisation de nombreux outils ; la présentation des témoins lithiques en relation avec leur répartition spatiale permet de poser des questions sur la nature du gisement.

English

 

 

Etude préliminaire de la technologie de l’industrie de Champlost : exemples de la chaîne opératoire levallois et des racloirs à retouches bifaces

 

L'étude d'une partie de l'industrie a montré un indice de débitage levallois important associé à un très petit nombre de nucléus levallois classiques. L'analyse technologique menée ici, selon la méthode des schémas opératoires et des schémas dia-critiques, montre que les nucléus sont bien à éclat préférentiel dans un premier temps, mais aussi que leur débitage s'est poursuivi jusqu'à l'exhaustion. Cette analyse, qui révèle l'extrême variabilité de la chaîne opératoire, est accompagnée d'une étude des racloirs à retouche biface, qui montre la présence de deux types distincts.

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Répartition spatiale et étude technologique de l’industrie lithique du gisement paléolithique moyen de Seclin (Nord) : première approche

 

Le site de Seclin (Nord) a livré une très intéressante industrie appartenant à un faciès particulier du Pa!éolithique Moyen. Cet article présente les premières observations a propos de la répartition spatiale de l'industrie lithique et montre l'existence de plusieurs niveaux archéologiques. L'industrie comprend surtout de nombreuses lames levallois associées à un outillage original. La première approche technologique révèle des techniques de débitage particulières a partir de nucléus protoprismatiques et discoïdes. L'importance de la surface fouillée et la permanence des caractères de l'industrie quel que soit le niveau archéologique ont permis d'appeler ce faciès original : « faciès de Seclin ».

English

 

 

Le site moustérien, d’Houppeville (Seine-Maritime). Remontage et étude technologique

 

La fouille du site moustérien d'Houppeville en 1979-1980 a fourni un matériel lithique dont les caractéristiques sont celles d'un Moustérien typique à débitage levallois, avec de nombreuses encoches. Les résultats les plus intéressants tiennent aux remontages d'artefacts lithiques, permettant l'analyse des schémas de débitage et montrant la possibilité d'une approche spatiale des gisements paléolithiques en milieu loessique.

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